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À l’automne 2007, le dollar canadien avait atteint 1,10 $US, avant de retourner vers les 0,80 $US. À l’été 2008, le baril de pétrole avait atteint 147 $US, avant de plonger jusqu’à 32 $US l’hiver dernier, puis de remonter vers les 80 $US actuellement. Dans ce contexte, tenter de faire des prédictions sérieuses, relève de la plus haute fantaisie. Mais comme vous êtes nombreux à demander des avis à cet effet, on peut au mois vous fournir quelques éléments de réflexion. En 2007, la flambée du dollar canadien suivait une croissance économique, boursière et financière débridée. Les prix du pétrole flambaient, entraînant dans leur sillage les autres matières premières, dont l’or, le cuivre, le zinc, etc., des produits dont regorge le Canada. L’envolée n’a pas tenu bien longtemps, après la découverte des tristement célèbres papiers commerciaux adossés à des actifs (PCAA), l’effondrement de l’immobilier aux États-Unis, et la faillite des banques d’affaires américaines Bear Stearn et surtout Lehman Brohers. Aujourd’hui, la situation paraît tout à fait différente. L’économie mondiale se redresse, lentement mais sûrement. Le Canada fait mieux encore que la plupart des autres pays, avec son système bancaire beaucoup plus solide, et toujours son abondance de ressources naturelles, notamment le pétrole. Or la reprise économique entraîne forcément une demande accrue et soutenue pour les ressources naturelles. Voilà ce qui explique pourquoi plusieurs économistes et autres observateurs attentifs, commencent à dire que la parité relative entre les dollars canadien et américain, pourrait bien s’installer cette fois-ci pour plusieurs années. Pays le plus durement touché par la crise économique et financière, les États-Unis vont sans doute mettre quelques années à s’en sortir, alors que le Canada va continuer de battre la marche des pays en redressement les plus rapides. Alors si vous songez à convertir une partie de vos épargnes en dollars américains, vous aurez probablement tout le temps voulu pour bien étudier la situation, consulter plusieurs sources d’information, et surtout voir et revoir pourquoi le dollar américain vous attire. Un auditeur me disait dernièrement qu’il partait bientôt pour les États-Unis avec sa femme, en moto, comme ils le font chaque printemps. Ils dépensent environ 15 000 $ par année pour ce voyage. En multipliant par quatre ou cinq ans, l’homme pensait donc transférer en dollars américains 50 à 75 000 $ canadiens. À la banque, on lui offrait un intérêt ridicule pour ce compte, autour de 1 %, à cause des retraits annuels. Taux ridicule dès maintenant pour quatre à cinq ans, ou taux de change en parité relative pour quatre ou cinq ans? On a tout le temps d’y penser, n’est-ce pas? |