-2147467259: Unrecognized input signature.
RIAQ | Réseau d'information des aînés du Québec | |
![]() |
![]() ![]() ![]() ![]()
![]()
|
Le 31 août dernier, le vénérable Dow Jones, qui reste encore l’indice phare de la Bourse de New York, a terminé la période estivale à 10 114 points. Un mois plus tard, il a clôturé septembre à 10 788 points, soit un bond de 774 points ou 7,73 %. L’indice élargi S&P 500 a fait encore mieux, avec une poussée de 9 %, et le NASDAQ, à forte composante technologique, et donc toujours plus volatil, a enregistré un bond de 12 %. Le 1er septembre 1939, l’Allemagne envahit la Pologne, ce qui déclencha la Seconde Guerre mondiale. Dans la seconde partie des années 30, c’est en fait le réarmement qui devait conduire à la guerre, qui a permis de sortir les pays industrialisé de la grande dépression, bien plus que les programmes sociaux comme le New Deal de Roosevelt aux États-Unis. Au cours des deux dernières années, on a vécu la pire crise économique et financière depuis la grande dépression des années 30. Aucune guerre mondiale ne se pointe à l’horizon, heureusement, mais il faut maintenant réorganiser les structures financières mondiales, pour éviter un autre effondrement de cette envergure. On ne change pas des structures mondiales en quelques mois. Au cours des trente dernières années, on a déréglementé l’économie et la finance mondiales, et on a accumulé des montagnes d’épargnes. Les institutions financières regorgent de liquidités, les entreprises n’empruntent plus, tellement elles ont accumulé de bénéfices. Depuis deux ans, la crise financière a pratiquement gelé ces liquidités, mais les entreprises ont continué d’accumuler beaucoup d’argent, mais dans les encaisses, là où ces masses d’argent ne procurent que des rendements insignifiants de 0,25 ou 0,50 %. À l’automne 2008 et à l’hiver 2009, au plus fort de la crise de confiance, les gouvernements ont adopté d’urgence des mesures extrêmes pour dégeler le crédit, et la crise économique a frappé beaucoup moins fort que la crise financière. Depuis ce temps, l’économie poursuit sa convalescence, et les bonnes nouvelles continuent de s’accumuler, comme on le verra sans doute vers la fin d’octobre, quand les grandes entreprises dévoileront les résultats financiers du troisième trimestre. C’est cela que les marchés boursiers ont commencé à anticiper en septembre. L’argent commence à sortir des encaisses. Les fusions/acquisitions se multiplient, les bénéfices continuent de s’accumuler, les taux d’intérêt vont demeurer bas encore longtemps, comme ne cessent de le répéter les dirigeants des banques centrales. Quand les taux d’intérêt baissent, les marchés boursiers s’enflamment. On n’avait pas vu une telle poussée boursière depuis 71 ans. On pourrait donc voir bientôt de nouveaux sommets boursiers jamais explorés. Mais attention à la prochaine crise d’euphorie : elle pourrait bien causes d’importants ravages, elle aussi. |